Film Franco-Italien d'Henri Verneuil, de 1964, d'après le livre de Robert Merle, avec Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle, Marie Dubois, Georges Géret, François Périer, Catherine Spaak, Pierre Mondy. En Juin 1940, encerclés de toutes part, soldats Français et Anglais cherchent à s'évacuer. Les britanniques partent en priorité. Le sergent-chef Julien Maillat assiste, impuissant, à la déroute. Pendant ces évènements dramatiques il fera la connaissance d'une jeune fille. Un excellent rôle pour Jean-Paul Belmondo très bien appuyé par ses consœurs et confrères. Une page de l'histoire sur laquelle on passe généralement pudiquement pour préserver "l'entente" séculaire Franco-Anglaise. Mais les faits sont là: impitoyables, beaucoup de soldats du continent ne purent partir et furent soit faits prisonniers soit tués sous les bombardements allemands. Aujourd'hui, donc, vient un film de Christopher Nolan, décrivant le même évènement sous le titre: "DUNKIRK". Dunkerque, c'est DUNKERQUE et pas autre chose. Imaginons qu'un metteur en scène d'ici fasse un film sur " Los engelures" ou " Nouille York", ce serait plutôt scandaleux non ? Moralité, ce manque de savoir vivre ne me donne absolument pas envie de voir cette resucée de "Week-end à Zuydcoote" et je suis étonné que personne n'ait hurlé en découvrant ce titre phonétisé à la hache. Cette histoire est trop sérieuse pour qu'on la traite à la légère.
J'observe en passant que cette semaine les affiches du multiplex où je me rends n'affiche plus ce "Dunkirk" débile mais "Dunkerque" comme cela aurait du être dès le départ. Quelques réactions, salutaires, ont du faire leur effet.