Film de Rich Moore et Phil Johnston, de 2018, des studios Disney, se moquant d'eux-mêmes avec talent. Suite des aventures de Ralph la casse et Vanelloppe s'amusant toujours ensemble. Cette fois ils vont découvrir de l'intérieur Internet. Un travail énorme pour un amusement à la hauteur, bourré d'humour au second degré. Une très belle recherche d'imagination pour donner corps au monde d'internet, des moments évoquant les jeux vidéos aujourd'hui incontournables, une histoire sur l'importance de l'amitié. La fin, avec son monstre, est sérieuse et, à mon sens, peut faire peur aux tout petits même s'il s'agit d'une fiction.

Film américain de 2018, de Peter Farrelly, avec Viggo Mortensen, Mahershala Ali,  Linda Cardelini. En 1962 le pianiste Jamaïcain noir Don Shirley doit faire une tournée dans le Sud des états-unis. Suite aux lois ségrégationnistes encore en vigueur il fait appel à un chauffeur Italo-Américain, débrouillard, décidé, pour l'accompagner. Ils devront, pour avoir la paix, suivre le guide: "Livre vert" destiné aux gens de couleur pour savoir où ils seront bien reçus. Rencontre entre un homme raffiné et un autre, qu'on pourrait croire fruste, mais à l'esprit bien plus large que beaucoup. Les deux acteurs sont excellents,

 l'histoire agréable à suivre. Je suis Viggo Mortensen depuis "American Yakusa", il ne m'a jamais déçu. 

Film Hongkongais de Tsui Hark, de 2011, avec Jet Li, Zhou Xun, Kun Chen, Kwai Lun-Mei. En Chine, à la fin de la dynastie Ming, un eunuque terrible cherche à éliminer tous ses opposants par la force. Un groupe de rebelle, mené par Zhao, le résistant, s'organise pour riposter. De très bons acteurs, des images splendides, de l'aventure, une réussite. 

Film américain de Christopher B Landon, de 2019, suite de"Happy birthdead", avec Jessica Rothe, Israel Broussard, Ruby Modine, Phi Vu. Se croyant sortie d'affaire Tree est reprise dans une boucle temporelle type: "Un jour sans fin". Elle doit encore débusquer le tueur qui sévit sur ce nouveau plan. J'ai trouvé le premier opus réjouissant, ai rigolé souvent pendant cette seconde mouture. Jessica Rothe est à découvrir, je lui souhaite une belle carrière. 

Film Italien de 1968, de Sergio Sollima, après "Colorado" de 1966, et " Le dernier face à face" de 1967, chroniqués ici, du même réalisateur et avec Thomas Miliàn. Accompagné

 de Donald O Brien, José Torres, John Ireland, Linda Veras, Marco Guglielmi. Cuchillo, emprisonné, s'évade avec Ramirez avec l'intention de retourner dans son village. Ramirez connait l'emplacement d'un trésor que Reza, redoutable bandit, veut ravir. Avant de mourir Ramirez confie un journal à Cuchillo et les ennuis de celui-ci commencent...Moins exigeant et intellectuel que "Le dernier face à face", différent de "Colorado", on a plutôt ici le genre aventure picaresque où excelle Thoma Miliàn, au jeu volontairement outrancier. Malgré un essoufflement perceptible ici ou là, agréable distraction. 

Film américain de Charles Marquis Warren, de 1953, tiré d'un livre de W Richard Burnett : "Terreur apache" qui sera aussi tourné en 1972 sous le titre "Fureur Apache", chroniqué sur ce blog. Ici, jouent Charlton Heston, Brian Keith, Katy Jurado, Jack Palance. Un beau casting d'acteurs westerns emblématiques. Chez les Chiricahuas une prophétie prédit qu'un homme venu de l'Est, de race Apache, délivrera le Peuple de l'oppression des blancs. Toriano, fils du chef Chatez, revient précisément de l'Est où il a étudié chez l'ennemi. Il devient l'élu aux yeux des siens. De son côté, Ed Bannon, élevé par les Indiens, cherche à comprendre sa psychologie pour le contrer. L'armée américaine, voulant pactiser avec les Indiens, ne l'écoute pas, rechigne à l'aider... Le plaisir réside surtout dans les présences de Charlton Heston, Brian Keith et de l'impressionnant, toujours surprenant, Jack Palance. Les paysages extérieurs valent aussi le coup d’œil. Le film montre assez d'action pour être agréable. Question qualité d'ensemble on est en droit de préférer "Fureur Apache", Charles Marquis Warren n'arrive pas à la cheville, pardonnez moi, de Robert Aldrich. 

Film américain de 1966, de Earl Bellamy, avec Dan Duryea, Robert Fuller, Jocelyn Lane, Claude Akins. A la fin de la guerre de sécession une forte cargaison d'or volée

est cachée dans le désert. Un homme sait où. L'armée charge le capitaine Matt Martin de l'arrêter et rapporter l'or. Pour remplir cette mission il doit entrer en territoire Apache. Avec quelques hommes et son prisonnier il affrontera aussi tempêtes, bandits, et autres dangers. Film de bonne tenue, tourné au moment où s'imposait le western Italien, qui parvient à conserver le charme de ceux d'Hollywood à sa grande époque. 

Film américain de Robert Rodriguez , de 2019, produit et écrit par James Cameron,  avec Rosa Salazar, Christoph Waltz, Jennifer Connelly, Mahershala Ali, Keean Johnson. Adaptation du manga "gunnm" de Yukito Kishiro. Après l'Effondrement, survenu trois cent ans auparavant, en 2563, le docteur Dyson Ido part en quête de pièces détachées jetées depuis la cité céleste

de Zalem où chacun rêve d'habiter. Il trouve le corps d'une jeune cyborg qu'il va reconstituer. Elle s'éveille, amnésique. En souvenir de sa fille décédée le docteur lui donne le nom d'Alita. Celle-ci, désireuse de connaitre ses origines, fera tout son possible pour les découvrir. Un régal!!!! A la seconde vision ce jour, je confirme. 

Vu un bon paquet de films ces derniers temps mais occupé ailleurs,  les chroniquerai dès que j'en aurai l'occasion. Pour la quinzième fois, je répète, si vous  avez quelque chose à m'exprimer faites le par les commentaires, SVP.