Film américain de 2013, de Michael Hafstrom, avec Arnold Shwarznegger, Sylvester Stallone, Jim Caviezel, Fifty cents, Vincent d'Onofrio, Amy Ryan, Vinnie Jones, Sam Neil. Breslin teste les failles des prisons où on l'envoie dans le cadre d'études menées par sa compagnie privée. Contacté par la CIA il doit éprouver un nouveau centre ultra-moderne d'incarcération sous le nom d'emprunt de Porthos. Quelqu'un est décidé à ce qu'il y reste. Breslin décide de s'allier avec un détenu nommé Rottmayer pour découvrir la vérité sur le complot qui le frappe et s'évader. Mis à part le plaisir de revoir réunis deux acteurs de poids, film plutôt moyen.

Film Irlandais de 2016, de John Carney, avec Ferda Walsh-Peelo, Aidan Gillen, Jack Reynor, Lucy Boynton. Comédie musicale dramatique. En 1980, la famille de Conor Lalor, frappée par la crise, décide de le changer de lycée pour faire des économies. Conor, a quinze ans, se retrouve dans l'établissement de Synge Street. Il s'adapte à son nouvel environnement. Il rencontre une jeune fille et, pour la séduire, raconte qu'il a un groupe de Rock. Pris par son mensonge il concrétise son rêve avec l'aide d'autres garçons et de son frère. Au delà du divorce de ses parents il s'autonomise, prend le risque d'aller vivre en Angleterre. Oeuvre sympathique qui montre au passage comment un groupe se forme, comment une individualité se forge, comment s'épanouit un amour naissant. Plaisir de réécouter des chansons célèbres jointes à de nouvelles créées pour le film, de jeunes acteurs frais et drôles, autant de raisons de ne pas se priver de Sing street.

Film américain de Matt Ross, de 2016, avec Viggo Mortensen, Frank Langella, Missi Pyle, Steve Zahn, Catherine Hahn, George MacKay. Ben élève seul ses enfants dans les montagnes. Il les éduque avec rigueur physiquement et intellectuellement hors du système ordinaire. Il est à la fois leur père bienveillant, un gourou exigeant, un homme défendant ses convictions, instrumentalisant sans l'admettre vraiment sa petite famille. Suite au décès de leur mère, Ben l'emmènera à ses funérailles. Le contact avec l'extérieur provoquera scènes cocasses et remises en question affectives, idéologiques, familiales. Difficile de vivre seul contre tous. Ben devra lâcher du lest, accepter le tournant que prend son existence sans sacrifier l'avenir des siens. Jolie fable emplie de moments de grâce où le principe de réalité l'emporte sur l'idéal. Belle prestation de Viggo Mortensen et de jeunes acteurs sincères, émouvants.

Film américain de Simon West, de 1999, avec John Travolta, Madeleine Stowe, James Cromwell, Leslie Stefanson, Timothy Hutton, James Woods. Enquêteurs militaires Paul Brenner et Sandra Sunhill doivent élucider le meurtre de la fille du général Campbell, Elisabeth. Leurs recherches les conduisent à explorer un monde glauque où tout le monde conspire pour qu'on ne découvre jamais la vérité au sujet de la jeune femme. Il semble qu'un lien existe entre la vie sexuelle débridée d'Elisabeth et l'horrible manière dont elle a été tuée. Paul Brenner, à qui on demande clairement d'être d'abord un soldat ne cédera pas au chantage et fera jusqu'au bout son travail de policier.

Film Français de 2016, de Jean-Patrick Benes, avec Thierry Hancisse, Hélène Fillières, Micha Lescot, Ola Rapace. En 2035 la France compte quinze millions de chômeurs. Les multinationales règnent. Chacun se débrouille pour survivre. Ares, combattant chevronné, a recours, comme d'autres, à des drogues légales pour se doper, gagner ses matchs. Le reste du temps il sert d'auxiliaire payé à l'heure par la Police pour mater toute forme de rébellion. Sa sœur est d'un autre bord. Emprisonnée, elle meurt. Ares doit protéger ses deux nièces. Grâce à l'aide de sa maîtresse, une policière, et de son voisin travesti, il tentera d'inverser le cours des événements. Description photogénique inspirée d'un Paris bien glauque, histoire typiquement série B qui tient la route, Micha Lescot dans le rôle de Myosotis, font de cette oeuvre une proposition intéressante. De plus, il est bien agréable de constater que l'avenir, bon ou mauvais, ne se décline pas qu'aux USA. Type même de film qui passe inaperçu sans qu'on comprenne trop pourquoi.

Film Britannique de 1979, d'Anthony Harvey, avec Harvey Keitel, Martin Sheen, Sam Waterston, Caroline Langrishe, Stéphane Audran. Le magnifique cheval de guerre d'un chef Apache décédé devient l'objet de convoitise et de pouvoir de deux hommes dont les destins se croisent, un Indien rusé et déterminé, un vagabond désenchanté, qui mettent tous leurs espoirs dans la possession de cet animal. Ils lutteront jusqu'au bout de leurs forces, le premier pour le conserver, le second pour s'en emparer. Curieux western où la présence de Stéphane Audran flatte notre chauvinisme, où Harvey Keitel n'a pas trop le temps de jouer les duellistes et où un guerrier montre sa mansuétude. Original, pour le moins.

Film américano-britannique de David Yates, de 2016, avec Eddie Redmayne, Colin Farrel, Alison Sudol, Dan Fogel, Katherine Waterston, Johnny Depp, Ron Perlman. Préquelle d'Harry Potter.

                        UN           ENCHANTEMENT.

Actrice Américaine née Ella Wallace Raines le 6 Août 1920 à Snoqualmie Falls, Washington, USA, décédée le 30 Mai 1988 à Sherman Oaks Californie, USA.

Western: Tall in the saddle

                The walking hills

Film américain de Ray Enright, de 1948, avec Randolph Scott, Marguerite Chapman, George Mac Ready, Edgar Buchanan, Forrest Tucker. Une diligence est attaquée par des Indiens manipulés par un homme blanc qui s'empare d'une jeune femme au passage. Celle-ci est la fiancée de Chris Denning qui apprendra plus tard qu'elle s'est suicidée. Il recherchera implacablement son ravisseur avec peu de renseignements. Il trouvera son ennemi à Coroner Creek.

Film américain de 2016, de Mel Gibson, avec Andrew Garfield, Vince Vaughn, Sam Worthington, Hugo Weaving, Rachel Grifith. En pleine guerre du Pacifique, Desmond Doss décide de s'enrôler, prendre sa part auprès des autres engagés de son pays. Mais, depuis son enfance, pour de sérieuses raisons, il a décidé de ne jamais tuer. Pour l'armée, ce choix est insupportable. Elle refuse de prime abord de considérer son option d'objecteur de conscience. Il devra vaincre bien des obstacles avant d'être accepté comme infirmier militaire. Il montre une bravoure qui étonnera tout le monde et sauvera de l'enfer beaucoup de ses camarades sous la mitraille. Si on n'aime pas Mel Gibson on décidera que ce film est complaisamment horrible et d'une morale simpliste, si on l'apprécie, comme c'est mon cas, on verra plutôt un grand film.