Film américain de Phil Karlson, de 1952, avec John Payne, Lee Van Cleef, Coleen Grey, Neville Brand, Preston Foster, Dona Drake, Jack Elam. A Kansas City un homme masqué contacte des hommes de main pour leur confier une affaire à réaliser. Il agit de manière anonyme, tient à ce qu'aucun d'entre eux ne connaisse les autres. Ils dévalisent une banque, un brave chauffeur livreur est arrêté à leur place. Il a eu jadis des démêlées avec la justice, les policiers ne croient pas à son innocence. Libéré faute de preuves il mènera sa propre enquête jusqu'au Mexique. Excellent. Bonne histoire, bon traitement, Lee Van Cleef et Jack Elam, que demander de plus? On dit que ce film a inspiré "L'affaire Thomas Crown".

Film américain d'Allan Dwan, de 1955, avec John Payne, Rhonda Fleming, Ronald Reagan. En Californie, du temps de la ruée vers l'or, Cowpoke passe en ville et sauve un joueur professionnel qu'un adversaire veut abattre en lui tirant dans le dos. Tennessee et Cowpoke, très dissemblables, deviennent amis. Tennessee vit avec "la Duchesse", qui tient une maison de plaisir. Cowpoke tombe amoureux d'une jeune femme, compte se marier avec elle. Tennessee, qui sait d'où elle vient et qui elle est, tente de protéger son ami. Cowpoke prend les choses de travers. Les deux hommes se brouillent momentanément. Plus tard, il se sacrifiera alors que Tennessee est de nouveau menacé. Le titre original était :"Le mariage est pour demain" et, au prix de la disparition de Cowpoke, Tennessee et la Duchesse cesseront de le différer. Ronald Reagan tient un bon rôle dans ce film fin, bien tourné.

Film américain, de 1954, d'Allan Dwan, Avec Dan Duryea, John Payne, Lisabeth Scott (voir dans "Westerns Dames"), Dolores Moran, Harry Carey Jr. Ballard va se marier à Silverlode. Quatre étranges cavaliers débarquent. L'un, se prétendant leur chef, représentant la loi, vient pour arrêter le futur époux. D'innocent, celui-ci devient vite dans l'esprit de la communauté, un potentiel coupable, genre: "Il n'y a pas de fumée sans feu." et autres joyeuseté-es populaires  autorisa

nt toutes les dérives. A l'époque on vit dans ce film une condamnation du Maccarthysme, le message reste. Le final est plutôt  désenchanté, l'ensemble est de qualité.