Film américain de Joe Dante, de 2009, avec Nathan Gamble, Teri Polo, Haley Bennet, Bruce Dern. Mère célibataire, Susan et ses deux garçons, Dane, 16 ans et Lucas 13 ans, quittent Brooklyn pour la petite ville de Bensenville, une fois de plus, après de nombreux déménagements. Explorant leur nouvelle demeure les enfants découvrent une trappe dans la cave et bien sûr l'ouvrent, dévoilant ce qui semble être un trou sans fond. Aidé d'une voisine ils tentent de comprendre de quoi il s'agit. D'étranges évènements commencent à se produire dans la maison. Joe Dante a le mérite d'être singulier et son film est intéressant par bien des aspects. On notera, à un moment, l'influence des décors de "Beetlejuice" dans la réalisation.
Film américain de 1975, de Kirk Douglas, avec lui-même, Bruce Dern, Bo Hopkins, James Stacy, Luke Askew. En 1892, au Texas, le Marshall Howard Nightingale fait campagne pour devenir sénateur. Pour cela il dirige une équipe de durs à cuire dans le but de traquer les criminels, assurer la sécurité de la population. Il s'appuie sur cet argument électoral pour gagner. Il vient à bout violemment de la bande Jack Starwhorn mais pas de ce dernier. Il réussit à le capturer mais le bandit a plus d'un tour dans son sac et rien ne se passera comme prévu. Kirk Douglas avait pris un double risque, en réalisant ce film et en prenant un rôle d'homme antipathique. La critique avait apprécié, le public moins. Il reste que Posse est bien tourné, ne tombe pas dans la caricature, est bourré de seconds rôles excellents et que Bruce Dern, qui est loin d'être mon acteur favori, est ici formidable.
Film américano-britannique de Quentin Tarentino, de 2019, avec Brad Pitt, Leonardo di Caprio, Margot Robbie, Kurt Russell, Timothy Oliphant, Bruce Dern, Al Pacino, Dakota Fanning, Michael Madsen, Damian Lewis, et une tripotée de seconds rôles, le tout devant exciter d'avance vos rétines à l'idée de voir cette comédie dramatique de presque trois heures. 1969, année charnière pour les studios d'Hollywood, les mœurs changent, de nouveaux réalisateurs bouleversent les codes établis, on s'insurge contre la guerre du Vietnam. Rick Dalton, star déclinante d'une série western, et Cliff Booth, sa doublure et ami, assistent à ces changements et tentent de relancer leur carrière. Après la période hippie "power of love", la fin de l'innocence de toute une génération sera provoquée par le meurtre sauvage de Sharon Tate perpétré par Charles Manson. Le film dans le film dans le film, une maîtrise du rythme, des images inspirées, le rendu impeccable d'une époque, deux magnifiques acteurs au mieux de leurs capacité, faudrait être fou pour en demander plus. (Ceci reflète mon avis, l'honnêteté m'oblige à dire qu'en parlant à d'autres personnes de lui certaines ont été déçues ou n'ont pas accroché. Oeuvre polémique donc, contraire de l'indifférence.) Je suis retourné le voir. Cette fois j'ai redécouvert des détails, approfondi mes impressions en me concentrant sur eux puisque connaissant l'histoire. Jeu excellent de Margot Robbie, évocation, sans doute adressée à Clint Eastwood jadis, d'une nouvelle carrière en passant par le western Italien pour Rick Dalton, belle prestation de la chienne, adorable, de Cliff. Et j'en passe.
Film américain de 1970, de Roger Corman, avec Shelley Winters, Robert Walden, Robert de Niro, Don Stroud, Bruce Dern, Pat Hingle, Diane Varsi. "Ma"Kate Barker quitte son logis avec ses quatre fils. La bande commet tous les délits imaginables. Au fur et à mesure de leurs rencontres la famille s'agrandira jusqu'à prendre en otage un homme d'affaire pour en tirer une rançon. Ce film à sa sortie me fit une forte impression. Je voulais en parler depuis longtemps ici, il n'est jamais trop tard. Formidable rôle pour Shelley Winters, accompagnée d'acteurs familiers, tous célèbres aujourd'hui. Pour jouer dans ce film Robert de Niro avait maigri de 30 kilos.
Film américain de Quentin Tarentino, de 2015, avec Samuel L Jackson, Kurt Russel, Jennifer Jason Leigh, Michael Madsen, Tim Roth, Demian Bichir, Walton Goggins, Bruce Dern. Le chasseur de primes John Ruth convoie sa prisonnière Daisy Domergue, avec la ferme intention de la faire pendre à Red Rock. En chemin, sa diligence rencontre un de ses collègues, Marquis Warren, (nom d'un réalisateur de westerns des années cinquante), et Mannix qui prétend être le nouveau shérif de Red Rock. Bloqués par le blizzard ils se réfugient avec leur cocher dans la mercerie de Minnie. Celle-ci et son mari sont absents. Un mexicain tient le refuge à leur place. Trois hommes patientent à l'abri: Oswaldo Mobray, bourreau, Joe Gage, cow-boy, et Sanford Smithers, vieux général confédéré. Des tensions diverses apparaissent entre les personnages, les règlements de compte sanglants commencent.
Quentin Tarentino a produit un beau scénario, qui peut faire penser aux meilleurs livres d'Agatha Christie, sa réalisation en 70 mm est magnifique. Les acteurs sont quasiment tous formidables, même Bruce Dern, c'est dire! J'appréhendais un peu de voir cette oeuvre, craignant un huis-clos rasoir, j'ai été agréablement surpris.
Film américain de 1967, de Burt Kennedy, avec John Wayne, Kirk Douglas, Howard Keel, Bruce Cabot, Keenan Wynn, Bruce Dern, Emilio Fernandez. Frank Pierce a volé les terres de Tom Jackson. Il demande au tueur, Lomax, de l'éliminer. Mais Tom Jackson parvient à retourner Lomax. Ils s'organisent avec quelques malins et une bande d'indiens révoltés contre Pierce pour s'emparer de sa diligence, transformée en char d'assaut, contenant une énorme somme d'or issue d'un filon trouvé chez Tom Jackson. Burt Kennedy est un metteur en scène peu original, disons, classique, mais donnent de belles images. A voir surtout pour les deux acteurs vedettes.
Film américain de Ted Post, de 1968, avec Clint Eastwood, Inger Stevens, Ed Begley, Pat Hingle, Ben Johnson, Dennis Hopper, Charles Mac Graw, Bruce Dern, L Q Jones, Alan Hale, James Westerfield. En 1873, en Oklahoma, Jed Cooper est arrêté par des hommes qui le prétendent voleur de chevaux et le pendent à un arbre sans autre forme de procès. Il survit miraculeusement. Le juge de la ville décide de le nommer shérif, parce que le dernier a été tué et pour canaliser la haine de Jed, l'empêcher de faire justice lui même. Jed fait la connaissance d'une étrange jeune fille qui vient systématiquement examiner les prisonniers qu'il ramène. Son patron n'est pas un tendre. Il tient à ce que le monde change, quitte à faire fonctionner la plate-forme de pendaison. Le côté cru de ce western était étonnant à la date de sa sortie: 1968. Clint Eastwood désirait qu'il soit tourné par Sergio Leone mais celui-ci tournait son chef d'oeuvre: "Il était une fois dans l'ouest".
Film américain de 1972, de Mark Rydell, avec une musique signée John Williams, avec John Wayne, Robert Carradine, Roscoe Lee Browne, Bruce Dern, Slim Pickens, Richard Farnsworth, Matt Clark, A Martinez. Le rancher Andersen, lâché par les hommes qui devaient l'assister pour convoyer du bétail à 600 kilomètres, est contraint d'embaucher les gamins de l'école. Il leur apprend les rudiments du travail, observe leurs qualités respectives, leurs progrès, avant de partir. Le thème rebattu du convoi est ici revivifié par la composition du groupe qui le forme. Le grand jour arrive vite. Un cuisinier courageux et facétieux rejoint l'équipe, seconde monsieur Andersen. Un voyou particulièrement vicieux, très bien interprété par Bruce Dern, leur donnera du fil à retordre. Les jeunes gens font l'apprentissage au long du voyage de la vie en commun, de découvertes diverses, de la cruauté gratuite, de l'adversité. Ils en sortiront grandis, marqués à jamais. John Wayne a 65 ans ici. Il est juste, imposant. C'est un régal de le voir chevaucher. Vedette incontestée il ne remplit pas tout le film, met en valeur les principaux protagonistes: ces enfants qui, grâce à lui surtout, deviendront des hommes, mieux: des cow-boys.
Film américain de David S Ward, de 1996, avec Kelsey Grammer, Lauren Holly, Bruce Dern, Rob Schneider, Harry Dean Stanton, William H Macy, Rip Torn. Son titre exact, changé pour des raisons commerciales, était: " Touche pas à mon périscope". Sympathique, plein de bonne humeur, aurait du s'appeler:
" Y a t'il un seul bon acteur pour sauver ce navet?"