Une très grosse bête, des abrutis, des savants irresponsables et une action prévisible: chacun sera mangé tour à tour, sauf le héros et sa petite amie. Pourtant, après un début laborieux, où l'on devine l'animal plus qu'on ne le voit, on commence à sérieusement rigoler car on passe en Tchétchénie découvrir une équipe de types de la CIA opérant en toute tranquillité dans le pays, ce qui semble hautement crédible! Le python, d'un caractère joueur et facétieux, tend à se cacher dans des endroits bétonnés, ceux d'une base militaire où, à défaut de rats et de souris, il boulotte sans hésiter des gens armés de flingues inoffensifs, de lance-flammes sans effets flagrants, de mitraillettes poussives. Un autre indice désigne un très bon film: la longueur lassante du générique où brillent les noms d'illustres inconnus, acteurs ou techniciens, garantie de se marrer un bon moment en apprenant que, pour la première fois à l'écran, on découvre Natasha Belinova, par exemple, sachant qu'on ne la reverra jamais dans quoi que ce soit! Et tant mieux.
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